Lors d’une épreuve de course, le pied est soumis à rude épreuve, il reçoit des contraintes équivalentes à 3-4 fois le poids du corps, avec autant de forces de frottement et de tiraillement s’exerçant à l’intérieur de la chaussure. Lorsque celui-ci n’est pas préparé il devient alors le lieu de douleurs pouvant entrainer l’abandon de l’épreuve.
La plupart du temps les pathologies rencontrées par les podologues de terrain sont les phlyctènes (ampoules) et les hématomes sous unguéaux.
Les étiologies de formation des phlyctènes et des hématomes sont multiples, cependant nous pouvons isoler quelques cas fondamentaux :
-Chaussure non adaptées souvent trop étroite et/ou trop courte entrainant des frottements importants et des microtraumatismes de la tablette unguéale.
- Température élevée
- Gonflement des pieds à l’effort
- Humidité dans la chaussure
- Chaussettes trop épaisses
Alors comment éviter ces désagréments, quels sont les précautions simples à prendre pour que courir demeure un plaisir ?
–4 semaines avant le jour « J » : Se faire faire un soin de pédicurie complet :
- Coupe d’ongle par trop courte, droite en en veillant à limer les coins sans les retirer.
- Ablations totale ou modérées des zones d’hyperkératose en fonction de leurs topographies.
–3 semaines avant le jour « J » : Commencer un tannage du pied qui consiste en un épaississement de l’épiderme afin de le rendre plus résistant.
- Application quotidienne (le matin) d’une solution à base d’acide citrique (jus de citron) ou acide picrique à 5%
–2 semaines avant le jour « J » : Le tannage va entrainer un épaississement et un durcissement de l’épiderme, il convient également de conserver sa souplesse et son élasticité dans le but d’augmenter ses capacités de résistances.
- Application quotidienne (le soir) d’une crème de massage nourrissante « seconde peau » type NOK anti frottements (Akiléin) en complément du tannage, puis application biquotidienne la semaine précédent la course.
–La veille : Se laver les pieds et les sécher soigneusement (insister entre les orteils), application d’une crème « seconde peu » en insistant sur sa pénétration.
–Le jour « J » : Enduire généreusement ses pieds d’une « crème seconde peau » en la faisant bien pénétrer dans un premier temps, puis réitérer sans masser (certain coureur enduisent même leurs chaussette et l’intérieur de leur chaussure).